Les aspects techniques

?

Des décors naturels

Truffaut se méfiait des studios, et pensait qu'il fallait en sortir pour tourner un film qui montrerait la vie telle qu'elle est

Pour Les 400 Coups, il filmait donc dans un appartement typique, dans les rues de Paris, dans une école, à la campagne et à la plage

Dans les scènes d’intérieur, il se servait de plans fixes, tandis qu’à l’extérieur il préférait les plans mobiles et éloignés

On comprend donc qu’Antoine était prisonnier à l’intérieur, mais qu’il devenait enfant libre de vagabonder à l’extérieur

se méfiait= to dislike/not trust

1 of 8

L’absence de scénario précis

On ne s’est pas toujours servi d’un scénario précis pour ce film

Truffaut a encouragé Jean-Pierre Léaud à improviser le dialogue dans plusieurs scènes, surtout dans l’interview avec la psychologue Il voulait créer une ambiance plus réaliste, il désirait aussi capturer la vraisemblance que le jeune acteur pouvait apporter à son rôle s’il n’était pas contraint par des mots écrits par quelqu’un autre la vraisemblance= versimilitude

2 of 8

L’importance de la liberté de l’individu

Truffaut est descendu dans la rue, sa caméra au poing, et a suivi les aventures du petit Antoine avec une fraîcheur et une liberté de ton novatrices et bouleversantes

Surtout dans ses sorties avec René, Antoine s’échappe des difficultés de sa vie de tous les jours- les parents qui se disputent et ne lui prêtent pas beacoup d’attention, les profs qui n’apprécient pas ses talents

Truffaut nous présente ces moments de joie et de liberté, nous fait comprendre que c’est à des moments pareils qu’Antoine n’est plus obligé de jouer un rôle, mais peut profiter de tout ce que peut lui offrir la vie

Ces moments font contraste avec les images d’Antoine derrière une grille au commissariat

3 of 8

La vie de tous les jours

Truffaut livre ici un film proche du cinéma-vérité, un quasi-documentaire sur la vie d’un adolescent dans les années 50 qui pourrait tout aussi bien être Truffaut que Léaud

Il se sert donc des ingrédients typiques de la Nouvelle Vague : situations et personnages tirés au quotidien, langage de tous les jours, mise en scène décomplexée Voir Antoine seul chez lui après l’école, ou faisant des tâches ménagères, c;est comprendre sa vie familiale et domestique, donc comprendre la vie de tant d’autres jeunes de cette époque

4 of 8

L’extérieur

Beaucoup de scènes sont tournées à l’extérieur

Puisque c’était maintenant possible de filmer dehors (grâce aux nouvelles caméras légères de l’époque) truffaut a pu montrer de beaux paysages Ce qui donnait un sentiment de liberté à l’action du film

5 of 8

Le réalisme

C’est une descriptiond e la vie quotidienne, le contraire de l’imaginé ou de la fantasie

C’est montrer la vie telle qu’elle est Il s’agit du désir de créer un œuvre qui traite de sujets d’actualité, d’experiences auxquelles les spectateurs peuvent s’identifier

6 of 8

L’échelle des plans

Un arrière-plan= background

Un premier-plan= foreground Un gros plan= close up Un plan américain= 3/4 shot (head to knees) Un plan moyen/en pieds= medium shot (full body & some background) Un plan d’ensemble= establishing shot Faire une panoramique= panoramic shot Une plongée= high-angle shot Une contre-plongée= low-angle shot Un plan général= longshot Un plan fixe= still frame

7 of 8

L'angle de prise de vue

C’est a travers l’image que le réalisateur doit « s’exprimer » et communiquer avec le spectateur

Il est très rare de voir un film composé uniquement de plans fixés

8 of 8

Comments

No comments have yet been made

Similar French resources:

See all French resources »See all Les 400 Coups resources »